Saturday, July 23, 2005

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La chica SEX & THE CITY

Hace un tiempo tuve la poca fortuna de verme otra vez enfrentado al complejo mundo de filosofía femenina “Sex & The City”.
Mi primera aproximación a este compendio de sabiduría ovárica fue hace algunos años cuando una amiga me comentó lo buena que era la serie y cuan interpretada se sentía por la protagonista. Yo había medio mirado un capítulo, y como la encontré insoportablemente frívola (la serie, y la amiga también), la conversación terminó con dos respectivos, sucesivos y lapidarios “es la estupidez del momento?” y “eres un tonto grave”.
La segunda vez que oí de la serie fue traumática. Fue en uno de los aeropuertos de Berlín (Shoenefeld) esperando mi easyjet de vuelta a París. La chica con la que estaba y que se supone me había ido a dejar, en un momento me dice: “Bueno, sé que faltan 45 minutos para que tengas que chequear y que no sé cuando nos volveremos a ver, pero quedé de ver el último capítulo de Sex & The City con mi co-arrendataria” (Si por lo menos hubiera sido su amiga...). Como no quise poner en riesgo su realización personal, ni tampoco hacerla merecedora de terribles represalias por parte de su gremio, la fui a dejar al metro, y vuelta corriendo al avión.
Yo creía que la intrusión de la serie de TV en mi vida se mantendría como algo esporádico. Bon, voilà NO! La serie me persigue y las alusiones se hacen más y más frecuentes.
Hace poco me encontré nuevamente interpelado. Esta vez un día viernes por la noche en que mi pasión tuvo que esperar a que terminara el tercer capítulo consecutivo donde Samantha, Miranda o no sé quien, tenía que pedir dinero prestado para pagar sus cuentas pues se lo había gastado todo el sueldo en carteras Gucci. “Esas cosas pasan”, me dijeron. Afortunadamente, la noche no se arruinó a pesar de mi agrio “entre los 200 canales que tienes, no hay algún programa donde muestren problemas reales?”
Comentando esto con una amiga me enteré de que el éxito de la serie se debe a que cito: “refleja a la mujer de hoy”.
Como aún no encuentro a mi mujer absoluta, la metamorfosis de las féminas que me rodean me inquieta, interesa y apasiona.
En muchas tardes de café he discutido sobre el tema con mis amigotes. Como vienen un poco de todos lados, me atrevería a decir que existe una inquietud globalizada.
El problema: las mujeres parecen no saber qué quieren, y la serie lo refleja.
Yo sé que hoy las féminas se ven enfrentadas al difícil y duro mundo laboral y que deben reivindicar siglos de dominación en un mundo machista. Y que al mismo tiempo, deben tener hijos, casa y pareja. Ok. Ok. Yo ya leí “El cáliz y la espada” de Riane Eisler y estoy absolutamente de acuerdo. Simplemente me parece que la actual yuxtaposición “ama de casa – madre – amante – amiga - profesional exitosa”, se enfoca mal y se esta transformando en un suplicio tanto para las mujeres como para hombres.
¿Se puede actuar como hombre sin dañar la esencia femenina?
No puedo dejar de pensar en una imagen. Una “gerente/a” de recursos/as humanos/as que acaba de despedir a 50 empleados, llega a su casa y le pide a su pareja que la abrace pues “se siente vulnerable y quiere la protejan”.
Me parece que no se ha logrado crear un modelo donde las mujeres no tengan que transformarse en hombre durante 8 horas al día. Pitbulls de día, madres educadoras comprensivas entre 6 y 8 pm y amantes generosas después del noticiero.
Por lo que entiendo, la serie en comento muestra un poco eso...mujeres que empiezan a actuar como hombres, o caricaturas de hombre.
Hace poco una amiga feminista me envió una columna en que un tipo asegura que estas nuevas mujeres (independientes, autosuficientes en lo económico y emocional) producen miedo. Francamente no es mi caso, esa descripción se parece demasiado a mi madre y abuelas como para temerle.
Lo que sí me da miedo y fastidio es la trasgresión de un cierto límite (que evidentemente ignoro donde está).
El mismo fenómeno de testosteronificación femenina que se da en el trabajo se produce en el plano sexual. Una vez más con la consecuente esquizofrenia.
Mujeres caricaturas del macho caribeño. Depredadoras sexuales, vaginas beligerantes que el fondo sueñan con príncipes azules protectores. ¿no es incongruente?
Todo esto me recuerda la descripción que Houellebecq hace de la mujer psicoanalizada. “El psicoanálisis se avoca con el más grande cinismo a las chicas valientes un poco perdidas para transformarlas en mujerzuelas innobles, de un egocentrismo delirante, que no pueden suscitar sino una legítima repugnancia. Mezquindad, egoísmo, estupidez arrogante, ausencia completa de sentido moral, incapacidad crónica para amar: voilà el retrato exhaustivo de una mujer “psicoanalizada”.
A propósito, ¿Carrie, tuvo un affaire con su analista?
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La fille SEX and THE CITY (en fraçais même si je me fais griller)


Il y a quelque temps, j'ai eu la très mauvaise chance de me trouver encore une fois face au complexe monde de la philosophie féminine "Sex and The City".
Mon premier approche à ce compendium de sagesse féminine eut lieu il y a quelques années. Une amie m'en a parlé tout en mettant l’accent sur le fait qu’elle se sentait « interprétée » par la protagoniste. J’avais survolé un chapitre, et comme je la trouva d’une frivolité insupportable (la série, et l'amie aussi), la conversation termina avec deux lapidaires "est-ce la stupidité du moment?" et "t’es un idiot grave".
La seconde fois que j'ai entendue parler de la série fut traumatique. Il a été dans l’un des aéroports de Berlin (Shoenefeld) en attendant mon easyjet de retour à Paris.
La fille avec laquelle j’étais et qui était censée aller me déposer, à un moment me dit : "Bon, je sais qu'il manque 45 minutes pour ton check-in et que je ne sais pas quand nous nous verrons à nouveau, mais je me suis donnée rendez-vous avec ma colloc pour regarder le dernier chapitre de The Sex and The City" (Si au moins elle avait été son ami...). Comme je n'ai pas voulu mettre en péril son épanouissement, ni la faire subir des terribles représailles de la part de son genre, je lui ai raccompagné au métro, et puis, retour en courant à l'avion.
Je croyais que l'intrusion de la série de TV dans ma vie resterait quelque chose de sporadique. Bon, voilà NON ! La série me poursuit, et les allusions sont devenues plus fréquentes. Il y a peu de temps j’ai été à nouveau interpellé. Cette fois ci un vendredi soir. Mon désir a dû attendre la fin du troisième chapitre consécutif de la série. Samantha, Miranda ou je ne sais pas qui, devait emprunter de l'argent pour régler ses factures car elle avait tout dépensé dans des sacs Gucci.
- "Ces choses arrivent", on m’a dit.
Heureusement, la soirée n'a pas été gâchée malgré mon agrume : "parmi les 200 chaînes de Tv que t’as, il n'y a pas un seul programme avec des problèmes réels?".
En commentant ceci avec une ami, je me suis renseigné du fait que le succès de la série est du à que, je cite : "elle reflète à la femme d'aujourd'hui".
Comme je n’ai pas encore trouvée ma femme absolue, la métamorphose des femmes qui m'entourent m'inquiète. Cela m’intéresse et m’excite. J’ai passé pas mal d’après midis au café en discutant sur le sujet avec mes potes. Comme ils viennent un peu de par tout, j’oserais dire qu'il existe une inquiétude globalisée.
Le problème : les femmes paraissent ne pas savoir ce qu'elles veulent, et la série le reflète.
Je sais qu'aujourd'hui les femmes sont plongées dans le monde du travail. Cela doit être difficile et dur car elles doivent revendiquer des siècles de domination dans un monde machiste. En même temps, elles font des enfants, ont une maison et puis un couple.
Ok. Ok. J'ai déjà lu "Le calice et l'épée" de Riane Eisler et j’en suis absolument d'accord. Mais, tout simplement il me semble que l'actuelle juxtaposition "femme au foyer - mère - amante - amie - professionnelle à succès", est mal abordée. Et que cela se transforme dans une torture tant pour les femmes que pour les hommes. Peut une femme se conduire comme un homme sans endommager son essence féminine ?
Je ne peux pas arrêter de penser à une image. Une PDG de ressources humaines, qui vient de licencier 50 employés, arrive à sa maison et demande à son mari de bien la serrer contre lui parce qu’elle se sent « vulnérable et elle veut se sentir protégée ».
Il me semble ne nous ne sommes pas encore arrivés à créer un modèle où les femmes ne soient pas obligées à se transformer en hommes pendant 8 heures par jour. Pitbulls la journée, des mères éducatrices et compréhensives entre 18 et 20 heures et des amantes généreuses après le journal de TV. D’après ce que je comprends, la série montre un peu cela... des femmes que commencent à se conduire comme des hommes, ou des caricatures d'homme.
Il y a très peu, une amie féministe m'a envoyé une colonne dans laquelle un type assure que ces nouvelles femmes (indépendantes, autosuffisantes coté argent et aussi coté émotionnel) font de la peur aux hommes. Il n'est franchement pas mon cas, cette description se ressemble trop à ma mère et à mes grandes-mères comme pour le craindre. Ce qui en effet me fait flipper c’est la transgression d'une certaine limite (que j'ignore évidemment où elle se trouve).
Ce phénomène de testosteronification des femmes au monde du travail peut aussi se voir sur le plan sexuel. Une fois de plus avec la conséquente schizophrénie. Des femmes caricatures du mâle des Caraïbes. Déprédatrices sexuels, vagins belliqueuses qui au fond rêvent avec des princes charmants. N'est-il pas insensée?
Il me vient à l’esprit la description que Houellebecq fait de la femme analysée. "La psychanalyse se consacre avec le plus grand cynisme aux filles courageuses un peu perdues pour les transformer dans des pétasses ignobles, d'un égocentrisme délirant, qui ne peuvent pas susciter mais qu’une répugnance légitime. De l’égoïsme, de la stupidité arrogante, absence complète de sens moral, incapacité chronique d’aimer : voilà l'image exhaustive d'une femme "analysée".
À la fin, Carrie, a-t-elle eu une affaire avec son analyste ?

12 comments:

Clo said...

Excelente aporte y yo no habria encontrado las palabras para escribir sobre ese tema. Tu lograste presentar un tema muy actual y que lo cierto a muchos hombres nos tienen asustados.

También tuve mis encuentros en TV con esa serie, es cierto, a las mujeres les encanta y en mas de una ocasión he oido que se identifican plenamente con alguno de los personajes.

Este problema de "no saber lo que quieren" se da entre aquellas mujeres profesionales que ciertamente buscan su --principe azul--. Frases recurrentes que he oido son: quiero proteccion, quiero que sea cariñoso, interesado en mi, apoyo, sex machine. Sin embargo he notado que no solo de eso se trata, sobretodo cuando de tema de $$$ se trata. Si ella gana mas, quiere un hombre que gane mas que ella y de esa forma sentir que está protegida además en el tema económico y que su calidad de vida no se verá afectada.

¡¡Gran problema!!. Realmente creo que los hombres somos muy SIMPLES y no me refiero a que solo pensemos en sexo, ya que es lo mas fácil de encontrar, sino a que nosotros solo buscamos una mujer que sepa lo que quiere y que sepa luchar por lo que cree sin estar siempre exigiendo o intentando cambiar a la pareja para que se ajuste a ella. El resto de una relación solo se basa en respeto y compromiso.

Este tema da para mucho y debo agregar que ya entiendo lo que pasa con las mujeres. Me asusta y las entiendo.

C

Seok4 said...

Tan solo quisiera que la pléyade de féminas que me detestan por haber escrito esto, pusieran sus comentarios por escrito...just for the record.

En cuanto al comentario de Baronclo, ciertamente el factor $$ es crucial. Gracias por mencionarlo.

Anonymous said...

ayri fik bi zabre ya akhou charmouta

Mencha said...

Me siento en la obligacion de defender no solo al genero femenino, sino al grupo de mujeres Sex & the City, con el que me siento un poco identificada. Debo aclarar que no soy la fan numero uno de la serie de television , pero mentiria si no reconociera que por una razon u otra he visto casi todos los capitulos.
Creo que no debemos olvidar, ni hombres ni mujeres, que Sex & the City no es mas que una comedia y para hacer reir exagera ciertos detalles y frivolidades como dice el autor. ¡Ojala la filosofia femenina se redujera a lo que muestra la serie de de television y ojala los problemas de todas se redujeran a comprar zapatos y carteras!
En mi opinion el éxito de Sex & the city se debe a que de una manera divertda muestra la realidad de la mujer profesional de hoy.....pero ojo, no porque su principal problema sea comprar carteras Gucci....es porque trabaja y tiene el dinero para hacerlo, pero eso no es suficiente, aun asi quiere mas.... y cada vez quiere mas. El problema no es que las mujeres no sabemos lo que queremos, el problema es que lo queremos todo.
A las mujeres de hoy el mundo nos esta quedando pequeño porque cada vez queremos mas. Lo queremos todo....éxito profesional, reconocimiento social, la admiracion del sexo opuesto, obviamente ser las mas lindas, las mejor vestidas, las mejores madres, las mejores esposas y amantes....etc.
Por eso la vida de 4 mujeres llenas de ambiciones, que a los ojos de nuestras madres y abuelas tienen todo lo que a ellas les hizo falta y por lo que lucharon (independencia, libertad y desarrollo personal entre otros) y al mismo tiempo les falta todo lo que ellas tenian (estabilidad emocional, una familia, hijos y sobretodo amor), causa conmocion entre las mujeres de todas las edades. Quienes, si son muy jovenes, sueñan con el éxito profesional y economico, y si por el contrario, no son viejas, pero se acercan o pasaron los 30 años se dan cuenta que para lograr ese éxito, sacrificaron su vida sentimental, que ahora tanto extrañan.
Esa vida sentimental, que no es sexo. Porque AFORTUNADAMENTE para las mujeres de hoy el sexo ya no es un tabu como lo era para las generaciones anteriores. Asi como Carrie, Samantha y Miranda, hablamos abiertamente entre amigas, criticamos, elogiamos, nos burlamos y damos consejos sexuales. Creo que Sex & the City es el primer programa que muestra el sexo desde el punto de vista femenino, al menos es el primero que yo conozco......Punto a su favor, y seguramente esa es una razon importante del éxito de la serie.
Comprendo la inquietud masculina ante esta situacion, ya que en esta carrera femenina por lograrlo todo, obviamente cada vez esperamos, o mejor dicho exigimos, mas de los hombres. Ya no nos contentamos con la solvencia economica, ni con que sean profesionales e inteligentes, cada vez queremos mas. Es cierto, en el fondo seguimos esperando nuestro principe azul para que nos proteja y nos comprenda.

No vale la pena hacer una lista de las cualidades que buscamos las mujeres en los hombres, lo que si les puedo decir a los lectores masculinos es que aunque en el mundo hayan cambiando muchas cosas, en el fondo las mujeres seguimos queriendo lo mismo que antes: AMOR.
Obviamente, no cualquier amor. En eso tambien somos mas exigentes que antes. Ya de nada sirve que nos digan los mismos halagos que oimos desde la adolescencia, y que son los mismos que escucharon nuestras mamas y nuestras abuelas. No es suficiente que nos digan que somo lindas y tiernas, tambien queremos oir adjetivos como inteligentes, capaces, cultivadas, luchadoras, etc etc. Esos adjetivos que en alguna epoca estaban reservados a los hombres.

Queremos un amor sincero. Ese que necesitamos cuando nos sentimos vulnerables despues de una larga jornada de trabajo, o de haber despedido 50 personas, o de enterarse que uno de sus hijos esta enfermo, o de una larga reunion de padres de familia en la escuela, o simplemente cuando estamos tristes, o cuando necesitamos un abrazo.

Para terminar, quiero agregar que este tema no solo esta en boga entre los hombres; nosotras tambien estamos preocupadas. Primero, porque obviamente no estamos dispuestas a renunciar a nuestras ambiciones. Segundo, porque cada dia es mas frecuente encontrarse con hombres que se asustan con nuestros exitos y nuestros retos o con hombres que para complacernos se disfrazan de principes azules escondiendo debajo un sapo maloliente o un vagabundo aprovechado.

Es un tema donde todavia hay mucha telas que cortar y tengo muchas otras cosas que decir, pero por el momento solo espero que mi comentario ilustre un poco lo que hay detras de las llamadas mujeres Sex & the City, y nos ayude, tanto a hombres como a mujeres, a comunicarnos y a comprendernos mejor.

Anonymous said...

los principes azules nunca han existido;
las mujeres que logran absolutamente todo en la vida tampoco existen (lo dice Mencha ademas);
a los hombres no les interesa conseguir una mujer que quiera ser hombre de dia y mujer solo de noche;
en cuanto al SEXO: al dia de hoy, muchos hombres y muchas mujeres comparten el principio de sepracion del placer carnal con el amor integral o complementario; los problemas llegan al poner en practica lo que en teoria se ve claro: esto es evidente en la mayoria de las chicas latinas que por querer pasar por liberales a lo sex in the city o al mejor estilo escandinavo, quieren que aquél con quien comparta un momento muy calido de XXX (ese sapo baboso que menciona Mencha) amanezca convertido - tal vez por un inoportuno beso magico - en el tan anhelado principe azul !

Clo said...

Me llamó la atencion el comentario de "Anonymous" ya que habla de hombres y mujeres en tercera persona. No me quedó claro si es hombre o mujer.

Mencha, es interesante leer la opinion femenina sin entrar en el debate de feminismo o machismo.

La conclusion se tengo sobre este tema es: "Ni uno ni lo otro, sino todo lo contrario".

Enjoy!!

Anonymous said...

Tengo que hacer una confesión que no sé si tendrá un aspecto positivo o negativo: SOY MUJER Y NUNCA HE VISTO SEX AND THE CITY. En realidad, no soy buena para ver televisión y menos para tomarme muy en serio eso de seguir una serie, ni por intelectual ni por ecologista ni por anárquica... sólo porque me aburro mucho rato en el mismo lugar.
Sí he visto algunas otras series, ni tan seguido como para ubicar todos los personajes y problemáticas, pero al menos lo suficiente como para poder concluir, sin mayor esfuerzo, que en realidad la mayoría se basa en estereotipos exacerbados, en caricaturas de rasgos compartidos entre mucha gente, o en una persona junto a muchos otros rasgos.
Me ilustro de todas formas con la opinión de seok, desde la perspectiva masculina, y de mencha desde la femenina, y en verdad, desde mi situación de mujer latina bastante tradicional, pero que hace esfuerzos por ser poco prejuiciosa, quiero hacer un pequeño comentario.
Si bien es cierto la lucha entre la femineidad tradicional y la masculinización de la mujer es innegable, no comparto que todo se traduzca en que las mujeres de hoy seamos fieras salvajes durante el día y gatitos tiernos por la noche.
Reconozco abiertamente que sí me gusta que sentirme protegida y diminuta cuando algo me ha destrozado o conmovido, pero estoy igualmente dispuesta a dar la misma protección a mi compañero cuando él deba enfrentarse a un fracaso profesional o un problema emocional de cualquier tipo.
Reconozco que me gusta sentirme niña en mis relaciones de pareja, pero espero que el hombre que esté frente a mí esté dispuesto y sepa jugar en todo momento, y ser un niño conmigo al enfrentar todas las situaciones de la vida.
Reconozco que me gusta que mi hombre me dé seguridad y admirarlo por sus ganas de crecer, de ser más, de vivir mejor (no sólo materialmente, aunque también lo incluyo); pero pongo todo mi empeño en luchar junto a él para que no sienta que soy una carga en su empeño, y también me admire y se sienta seguro junto a mí.

Tengo un montón de limitaciones y de defectos. Soy desordenada con las platas, enamoradiza a rabiar y tengo poca paciencia la mayor parte del tiempo; sin embargo, tengo muy claro lo que quiero y peleo todos los días por conseguirlo. No para mi propia gloria, sino sólo porque quiero ser feliz, junto a mi compañero y a lo que hemos construido juntos. Asumo que hay muchas chicas (y chicos) que piensan parecido a mí... pero tal vez somos demasiado complejos, demasiado normales como para que exista un modelo nuestro en una serie de televisión...
Yo digo que no deberían tomarse tan en serio la caja loca. Hay que darle su lugar y usarla para divertirse.

Anonymous said...

Sin duda lo mas dificil en estos dias es ser "gente normal". Ser uno mismo (al vivir, al vestir, al trabajar, al comer, al amar, al ganar, al perder) es un verdadero proyecto de resistencia civil y la mejor revolucion, a mi modo de ver, contra tanto formato, ante tanto modelo predeterminado. Abajo el antipensamiento unico de los maniquies!

BACS75015

Seok4 said...

Autor del texto llama a licitacion para que le demuestren que esta equivocado. O mejor aun, para que le demuestren que tenia razon!!!

Anonymous said...

me siento tan ajena a la serie, la ví una vez con unas amigas, y comparto la opinión de Marina, no puedo tener disciplina para una serie de televisión, es como pérdida de tiempo, como el sexo tan banal, me aburren ambas, hay otros caminos que me parecen mas completos y que se acercan más a lo que espero en lo personal del día a día, lejos de la serie y de este debate, no es tema, creo que somos todos seres humanos, más allá del género, se que la realidad marca la diferencia, pero ya eso es suficiente para incluirlo en la intimidad, darle vueltas y dedicar tiempo a verse proyectado en una serie, no será mucho egocentrismo, o vacio personal detras de tantos logros, digo yo.

Anonymous said...

Como mujer, puedo decir que solo buscamos una cosa, ser amadas tal cual somos. La plata, no importa, ayuda, ayuda mucho, sobretodo a no pasar hambre, pero como dice el dicho "contigo pan y cebolla".

Seok4 said...

Love without money...ain't good honney.